La Moule

 

PRESENTATION

Description :
La moule, en raison de son aspect extérieur, appartient à la classe des bivalves. En effet, elle porte deux minces valves au contour proche du triangle, d'aspect identique, de 5 à 8 cm de longueur dont la structure externe est formée de fines stries concentriques. L'extérieur de la coquille est d'un noir bleuté alors que l'intérieur, d'aspect poli, est gris bleuté plus ou moins blanchâtre et irisé de reflets nacrés.
La moule est un mollusque qui ne présente pas de tête distincte. Le corps est enveloppé d'un manteau qui élabore la coquille et protège les organes de l'animal. Un prolongement musculaire ou pied, entre les deux replis du manteau, peut saillir jusqu'au dehors pour aider l'animal dans son faible déplacement. Mais la plupart du temps, la moule reste fixée à son support grâce à un ensemble de filaments fins et soyeux, mais très résistants, appelés byssus.

Structure du corps de la moule.

Le corps est enveloppé par les deux lobes du manteau dont les bords secrètent la coquille. Les deux lobes sont soudés en avant et forment un capuchon qui recouvre la bouche. Ils sont aussi soudés dans la partie dorsale mais en laissant de petites ouvertures : boutonnière.

Sur les ventre , Les lobes sont séparés et laissent passer le pied et les filament du byssus.

Le manteau délimite une cavité appelée cavité palléale qui est rempli d’eau de mer.

En 24 heures, environ 50 litres d’eau passent par cette cavité. Toutes les fonctions vitales de la moule dépendent de cette circulation d’eau : entrée de nourriture, rejet des déchets, apport d’oxygène, rejet de dioxyde de carbone, dispension des cellules reproductrices, des œufs fécondés ou des larves.

 

 

 

Anatomie Interne

(VOIR MANUEL DE SCIENCE)

 

 


 

 

 

 

 

 


Anatomie externe :

 

 

La coquille est formée par 2 valves symétriques reliées l’une à l’autre par une charnière dont l’emplacement indique la région dorsale.

Le bord opposé, presque rectiligne, est le bord ventral.

La face extérieure noirâtre porte des stries ayant la forme de courbes fermées. Les plus petites entourent l’extrémité pointue , qui est l’avant de la coquille ; elles sont enveloppées par les suivantes qui, étant de plus en plus grandes, se rapprochent progressivement du contour arrière et arrondi de la valve.

La face intérieure, lisse et brillante, est d’un gris bleuté, plus foncé sur les bords. Dans la partie élargie, qui est la région postérieure, la zone plus foncée empiète sur la partie claire et y forme une tache presque circulaire.

Une autre tache semblable, mais beaucoup plus petite, s’observe près de l’extrémité antérieure.

Au dessus, la photo d'une moule. La moule filtre l'eau d'un bassin, et la rend donc plus claire. (Expérience)

PHYSIOLOGIE :

Nutrition :

La moule est un mollusque bivalve qui affectionne les zones oxygénées et riches en nourriture. C'est un animal microphage qui se nourrit en filtrant les éléments en suspension dans l'eau de mer. Pour ce faire, elle aspire d'abord l'eau grâce à un siphon, puis la filtre au moyen de ses branchies qui trient les micro-organismes (phytoplancton, zooplancton…). Les aliments sont acheminées à la bouche par les palpes labiaux et digérés par l'estomac. S'ils sont trop conséquents pour être ingérés, ils sont rejetés par l'animal . Lorsque les conditions sont réunies, les moules sont capables de filtrer jusqu'à 6 litres d'eau de mer à l'heure.

Chaîne alimentaire

 

 


La ventilation :

La moule a une ventilation branchiale: les échanges gazeux entre le sang et l’air se font dans des branchies. Grâce aux branchies, la moule aborde l’oxygène dissous dans l’eau

La circulation :

Leur circulation sanguine est lacunaire, le sang quitte les vaisseaux sanguins et se répand dans les organes et les tissus.

 

Reproduction :

Les sexes sont séparés. Entre mai et septembre, les œufs, au nombre de 5 à12 millions, sont libérés dans la cavité palléale de la femelle. Ils y sont fécondés par les spermatozoïdes, émis par les mâles dans l’eau de mer, et amenés dans cette cavité par la circulation d’eau. Au bout de 1à 2 semaines, les œufs fécondés donnent naissance à des larves minuscules qui nagent en pleine eau durant deux à trois semaines. Ensuite ces larves se fixent aux pierres, aux pieux aménagés à leur intention (bouchots) au moyen des filaments adhésifs secrétés par la glande du byssus. Ces larves s’entourent alors de coquille et vont grandir pour donner des moules de tailles commerciales à l’age de un à quatre ans.

Les larves vivent d'abord à l'intérieur de la coquille "maternelle", d'où elles sont expulsées au bout d'un an. Elles se fixent ensuite dans les branchies des poissons.

Milieu de vie et comportement :

La moule commune est abondante dans les zones rocheuses. Commune près des côtes, elle se trouve également dans les ports ou les estuaires. Elle vit en grappes denses et se fixe sur le sable ou les rochers mais ne dédaigne pas d'autres supports. C'est pourquoi on la cultive sur des pieux ou "bouchots" La moule vit à faible profondeur. Les moules s’accrochent aux rochers grâce à des filaments coriaces. Ces attaches sont produites par une glande située dans le pied du mollusque. C’est d’abord un faisceau de poils mous qui durcissent au contact de l’eau. La moule s’en serre pour se fixer aux rochers mais aussi pour se déplacer. Avec son pied, elle brise les vieux filaments qui la retiennent. Elle en fabrique de nouveaux, et les place plus haut. Ainsi elle se hisse sur le sommet des rochers, découverts à marée basse.

(VOIR LIVRE DROLE DE BETES)

 


Economique :

La moule a une importance économique. En effet, elle fait vivre de nombreuses personnes. Les mytiliculteurs, ceux qui élèvent les moules. Les restaurateurs qui les préparent de différentes manières. Et bien sûr les commerçants, grossistes ou détaillants.

Fiche d’identité :

Règne : Animal

Embranchement : mollusque (corps mou non segmenté)

Classe : Lamellibranche (la cavité palléale contient des lamelles branchiales) ou bivalve (sans tête, le corps étant protégé par une coquille calcaire à deux valves)

Ordre : filibranches

Genre : mytilus

 

Espèce : mytilus edulis, la moule de culture

 

 

 

 

Bibliographie

 

 

 

Internet :

http://www.loisir-peche.com/environnementA1_Imp.htm

http://www.sea-river-news.com/54_2.htm

http://www.servicevie.com/01Alimentation/GuideAliment/GAf_HTML/HTML_400/476b.html

http://www.saveurs.sympatico.ca/ency_7/moule/moule.htm

Copain des mers.

Mes apprentissages en sciences.

De drôle de bêtes.